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    Agit contre les polluants du quotidien : allergènes, pollens, bactéries, virus et particules fines

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Poussières métalliques, de silice cristalline, de résines et vapeurs chimiques : pourquoi la qualité de l’air est un enjeu crucial pour la santé des prothèses dentaires ?

Blog Santé

21 novembre 2024

Dans les laboratoires de prothèse dentaire, la qualité de l’air est souvent un problème sous-estimé, alors que les professionnels sont exposés quotidiennement à divers polluants. En effet, les procédés utilisés dans la fabrication et la finition des prothèses dentaires génèrent des substances chimiques et des particules fines qui peuvent être dangereuses pour la santé. Chaque activité dans le laboratoire est susceptible de libérer des polluants spécifiques, qui varient en fonction des matériaux manipulés (résines, métaux, céramiques) et des outils utilisés (fraises, polisseuses, fours de cuisson). L’absence d’un contrôle adéquat de la qualité de l’air dans les laboratoires dentaires peut entraîner des maladies professionnelles graves. Dans cet article, nous mettrons en lumière les principaux enjeux sanitaires auxquels sont confrontés les prothésistes dentaires et la nécessité de prévenir ces risques.

Découvrir les mesures de prévention

Les dangers liés à la qualité de l’air dans les laboratoires dentaires

Le travail des prothésistes dentaires implique l’utilisation de différents produits et procédés susceptibles de polluer l’air ambiant. Parmi les polluants les plus courants, on retrouve :

  • Les particules fines : Générées lors des opérations de polissage, de meulage ou de découpe de prothèses, elles peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires et provoquer des maladies pulmonaires.
  • Les vapeurs chimiques : Des substances comme le méthacrylate de méthyle (MMA) présent dans les résines acryliques peuvent provoquer des irritations des yeux, du nez, de la gorge, et, à long terme, des troubles respiratoires et des maladies plus graves.
  • Les poussières métalliques : Utilisées dans la fabrication de couronnes et de ponts dentaires, elles peuvent contenir du cobalt, du nickel ou encore du chrome, substances reconnues pour leurs effets allergènes et toxiques.

Selon l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), « l’inhalation de ces poussières ou de ces vapeurs peut entraîner des maladies professionnelles telles que l’asthme, les allergies respiratoires, la silicose ou encore des affections pulmonaires chroniques ».

Typologie des polluants selon les activités au laboratoire dentaire

Chaque étape de fabrication d’une prothèse dentaire expose le prothésiste à différents types de polluants, générés par les produits et les processus de travail. Voici un aperçu des polluants principaux en fonction des différentes activités réalisées dans un laboratoire de prothèse dentaire :

  • Préparation et polymérisation des résines acryliques
    • Polluants principaux : Méthacrylate de méthyle (MMA), formaldéhyde, acétone, toluène.
    • Risques associés : Ces composés organiques volatils (COV) sont libérés lors de la manipulation et du durcissement des résines utilisées pour la fabrication de prothèses amovibles et d’inlay-cores. Le méthacrylate de méthyle, l’un des plus utilisés, est connu pour ses effets irritants sur les yeux, la peau et les voies respiratoires. Il peut également causer des réactions allergiques et des affections respiratoires chroniques si l’exposition est prolongée.
  • Travaux de meulage et de polissage des prothèses
    • Polluants principaux : Particules fines et ultra-fines (PM10, PM2.5), silice cristalline, cobalt, nickel, chrome.
    • Risques associés : Les opérations de meulage, découpe ou polissage des pièces prothétiques génèrent une grande quantité de poussières fines et ultra-fines, notamment lors du travail sur des alliages métalliques. La silice cristalline, présente dans certains matériaux abrasifs, est particulièrement dangereuse. L’inhalation de ces poussières peut entraîner des maladies respiratoires graves comme la silicose, une affection pulmonaire incurable, ou encore des cancers des voies respiratoires. Par ailleurs, le cobalt, le nickel et le chrome sont des métaux couramment utilisés dans les alliages dentaires, classés comme cancérogènes et reconnus pour provoquer des affections pulmonaires et des sensibilisations allergiques cutanées.
  • Cuisson et traitement des céramiques dentaires
    • Polluants principaux : Oxyde de zirconium, oxyde d’aluminium, émanations de monoxyde de carbone (CO) et d’oxydes d’azote (NOx).
    • Risques associés : Lors de la cuisson des couronnes et bridges en céramique, des fumées et des particules fines sont libérées dans l’air. L’oxyde de zirconium, qui est utilisé pour la fabrication de prothèses en céramique, génère des poussières fines au cours des étapes de polissage et de meulage. Ces particules peuvent irriter les voies respiratoires et causer des affections respiratoires chroniques. De plus, la cuisson à haute température dans les fours dentaires libère du monoxyde de carbone et des oxydes d’azote, connus pour leurs effets néfastes sur le système cardiovasculaire et respiratoire.
  • Manipulation des alliages métalliques pour la fabrication de couronnes et bridges
    • Polluants principaux : Poussières métalliques, plomb, cadmium, mercure.
    • Risques associés : Lors du moulage et du meulage des alliages métalliques, les prothésistes sont exposés à des poussières métalliques fines qui contiennent souvent du plomb, du cadmium ou du mercure. Ces substances sont particulièrement toxiques et peuvent causer des troubles neurologiques, des maladies rénales et des cancers. L’exposition chronique au plomb, par exemple, est liée à des troubles du système nerveux et peut affecter le développement cognitif.
  • Nettoyage et désinfection des prothèses et instruments
    • Polluants principaux : Produits désinfectants à base de glutaraldéhyde, hypochlorite de sodium, peroxyde d’hydrogène.
    • Risques associés : L’utilisation de ces désinfectants peut générer des vapeurs irritantes et provoquer des affections respiratoires aiguës et chroniques, comme l’asthme professionnel. Le glutaraldéhyde, en particulier, est reconnu pour être très irritant et sensibilisant. Sa manipulation sans protection adéquate peut provoquer des réactions allergiques sévères et des troubles respiratoires à long terme.
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Les maladies professionnelles liées à la qualité de l’air

La mauvaise qualité de l’air dans les laboratoires dentaires est une source majeure de maladies professionnelles. D’après les statistiques de l’INRS, les maladies respiratoires représentent une part significative des affections déclarées dans ce secteur. Parmi les pathologies les plus fréquentes, on peut citer :

  • Maladies respiratoires chroniques : L’inhalation prolongée de particules fines, métalliques ou de silice, favorise le développement de pathologies respiratoires comme la bronchite chronique, la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive), et même des cancers des voies respiratoires. L’INRS indique que les affections bronchopulmonaires liées à l’inhalation de poussières minérales (comme la silice) sont particulièrement fréquentes chez les travailleurs exposés dans les laboratoires. En France, la MPOC est la troisième cause de décès, et son lien avec les expositions professionnelles est de plus en plus documenté.
  • Allergies et asthme professionnel : Les composés chimiques présents dans les résines, les métaux et les désinfectants peuvent provoquer des réactions allergiques sévères. L’asthme professionnel, une maladie de plus en plus diagnostiquée dans le secteur, est souvent causé par une exposition répétée à des COV ou à des poussières irritantes.
  • Les dermatoses professionnelles : Le contact direct ou l’inhalation de produits chimiques utilisés dans les résines acryliques peut provoquer des dermatites de contact ou des eczémas chroniques, particulièrement gênants pour les prothésistes.
  • Les cancers professionnels : Certaines substances présentes dans les laboratoires dentaires, telles que le nickel et le chrome, sont reconnues comme cancérogènes par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Une exposition prolongée à ces métaux peut accroître le risque de cancer des voies respiratoires.

 

Des chiffres alarmants

Les études menées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) révèlent que 15 % des maladies professionnelles en France sont dues à des expositions à des produits toxiques. Dans le secteur de la prothèse dentaire, l’INRS estime que près de 70 % des prothésistes dentaires sont exposés à des risques liés à la qualité de l’air, avec une augmentation notable des pathologies respiratoires déclarées ces dernières années.

Par ailleurs, les particules en suspension dans les laboratoires dentaires sont souvent inférieures à 10 microns (PM10), ce qui les rend particulièrement dangereuses, car elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et provoquer des inflammations chroniques.

 

Découvrez les mesures préventives

Les solutions pour améliorer la qualité de l’air

Compte tenu de la diversité des polluants présents dans les laboratoires de prothèses dentaires, il est impératif d’adopter une approche globale pour la prévention des risques. Voici les principales mesures de prévention :

Voici quelques mesures clés à adopter :

  1. Systèmes de ventilation adaptés : L’installation de systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) permet de renouveler régulièrement l’air dans les espaces de travail et de limiter la concentration de polluants.
  2. Systèmes de ventilation localisée : Installer des extracteurs de poussières au plus près des sources d’émission (comme les postes de polissage ou de meulage) permet de capter les particules à la source avant qu’elles ne se dispersent dans l’air ambiant.
  3. Systèmes de filtration de l’air : Des purificateurs d’air équipés de filtres HEPA de qualité médicale tels qu’EOLIS Air Manager sont particulièrement efficaces pour capturer les particules fines (jusqu’à 0,3 micron), les poussières métalliques, la silice cristalline et autres contaminants aéroportés au plus proche de la source d’émission. L’utilisation de filtres à charbon actif peut efficacement éliminer les composés organiques volatils (COV) tels que le méthacrylate de méthyle, réduisant ainsi les risques d’irritation et d’allergies.
  4. Contrôle des émissions chimiques : un système de monitoring de qualité de l’air permet de contrôler en temps réel le niveau de pollution du laboratoire et de vérifier l’efficacité des épurateurs d’air.
  5. Équipements de protection individuelle (EPI) : En complément des dispositifs de filtration de l’air, le port d’équipements de protection individuelle (masques respiratoires FFP2 ou FFP3 et lunettes de protection) est essentiel pour limiter l’exposition aux particules dangereuses.

EOLIS Air Manager : la solution de purification de l’air pour les prothésistes dentaires

NatéoSanté, concepteur et fabricant français, propose des solutions de purification de l’air spécifiquement conçues pour répondre aux enjeux sanitaires des prothésistes dentaires. Nos purificateurs d’air professionnels, comme ceux de la gamme EOLIS Air Manager, sont spécifiquement conçus pour capturer et éliminer les polluants présents dans les laboratoires dentaires et garantissent un environnement de travail sain et sécurisé, en capturant les polluants présents dans l’air de votre laboratoire :

  • Filtration des particules fines
    Les filtres HEPA (Haute Efficacité pour les Particules Aériennes) retiennent jusqu’à 99,97 % des particules fines (PM10, PM2.5), incluant la poussière de silice, les métaux lourds et les poussières générées par les résines et céramiques.
  • Neutralisation des COV et vapeurs toxiques
    Le filtre à charbon actif très haute densité est idéal pour absorber les composés organiques volatils (comme le méthacrylate de méthyle), ainsi que les gaz toxiques comme le monoxyde
  • Filtration HEPA de qualité médicale
    Capture jusqu’à 99,97 % des particules fines (PM10, PM2.5), incluant les poussières métalliques et la silice cristalline, réduisant ainsi les risques de maladies respiratoires chroniques.
  • Technologie avancée UV-C
    Les lampes UV-C germicides intégrées à l’EOLIS Air Manager détruisent les micro-organismes pathogènes tels que les virus et bactéries, garantissant un environnement encore plus sain.
  • Gestion efficace des pics de pollution : Avec des systèmes de filtration adaptés, des capteurs de PM et de COV qui mesure le niveau de pollution et un mode automatique intelligent, les purificateurs d’air professionnels EOLIS Air Manager adapte leur vitesse de fonctionnement au niveau de pollution de la pièce en temps réel et assurent une qualité de l’air optimale même pendant les activités les plus intensives.
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Conclusion

La qualité de l’air dans les laboratoires de prothèses dentaires est un enjeu majeur de santé publique. L’exposition prolongée aux polluants aéroportés peut entraîner des maladies professionnelles graves, allant des affections respiratoires aux cancers professionnels. Il est donc crucial pour les prothésistes dentaires et leurs employeurs de prendre des mesures préventives adaptées, notamment grâce à des systèmes de ventilation et de purification de l’air performants. Investir dans des solutions de traitement de l’air, telles que celles proposées par NatéoSanté, c’est garantir un environnement de travail plus sûr et plus sain pour tous les professionnels du secteur.

Ensemble, prévenons les maladies professionnelles et assurons une meilleure qualité de vie au travail pour les prothésistes dentaires.

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