21/11/2024
Les risques de contamination aéroportée en laboratoire : prévention et solutions
Les laboratoires sont des environnements dans lesquels la précision et la sécurité sont primordiales. Que ce soit dans les laboratoires d’analyses, les laboratoires de recherche ou les laboratoires de contrôle qualité, les risques biologiques liés aux contaminations sont omniprésents. Ces espaces de travail nécessitent une vigilance accrue pour éviter toute contamination qui pourrait affecter non seulement la santé du personnel, mais aussi les performances des expérimentations et enfin les performances économiques de ces structures.
1. Risque infectieux pour le personnel
Les infections en laboratoire peuvent provenir de différentes sources. Elles peuvent survenir par contact direct ou indirect, mais aussi par voie aéroportée. Les contaminations biologiques mettent directement en danger la santé du personnel.
Les techniciens de laboratoire ne sont pas les seuls exposés aux risques biologiques : le personnel de maintenance et d’entretien, les autres services du laboratoire (comme le secrétariat) ou encore les visiteurs peuvent également être affectés. En effet, la diffusion de l’air dans les locaux ainsi qu’une blouse ou un vêtement contaminé peuvent entraîner la propagation de contaminants vers ces personnes.
Les contaminations aéroportées d’origine biologique sont parmi les plus courantes. Elles peuvent survenir lors de prélèvements ou lors de la manipulation d’échantillons.
Ces contaminations microbiologiques peuvent inclure des bactéries, des virus des germes pathogènes ou des spores fongiques, qui peuvent facilement se propager dans l’air et être inhalés par le personnel. Un exemple courant est celui des laboratoires travaillant avec des agents pathogènes comme le bacille de la tuberculose, qui peut se diffuser par les aérosols générés lors des manipulations.
Les laboratoires d’analyses médicales, laboratoires de microbiologie, laboratoire de bactériologie ou de dépistage sont bien sûr concernés, mais les laboratoires de contrôle qualité en agro-alimentaire ou en industrie peuvent également être concernés par des micro-organismes variées, virus, bactéries, moisissures ou germes.
Les risques microbiologiques sont d’autant plus élevés lorsque les échantillons sont manipulés sans équipements de protection adéquats ou dans des conditions de ventilation et d’épuration de l’air insuffisantes.
Ces biocontaminants aéroportés pénètrent alors dans l’organisme par les voies respiratoires. Les actions répétées quotidiennement au sein des laboratoires favorisent et accroissent l’exposition à ces aérosols, telles que :
https://bip.cnrs.fr/wp-content/uploads/2020/04/Guide-risques-biologiques-CNRS-Edition-mai-2017.pdf
2. Risque d’expositions aux produits chimiques
Outre les risques biologiques, les laboratoires utilisent souvent des produits chimiques dangereux, notamment des solvants tels que le benzène, le chloroforme et l’acétone.
Lors d’une journée typique dans un laboratoire, les techniciens manipulent divers solvants organiques volatils, chacun présentant des dangers spécifiques.
Par exemple, lors de l’extraction de composés organiques, le méthanol est couramment utilisé. Cependant, il nécessite une ventilation et épuration de l’air adéquate en raison de son risque d’inhalation.
L’acétone, fréquemment employée pour le nettoyage de la verrerie de laboratoire, partage ces risques, rendant crucial l’usage de hottes aspirantes et de masques de protection. Lors de certaines séparations chromatographiques, l’hexane peut être utilisé, nécessitant des précautions similaires en raison de ses propriétés toxiques et inflammables.
En parallèle, les agents de nettoyage et de désinfection tels que l’eau de Javel (hypochlorite de sodium) et le peroxyde d’hydrogène sont utilisés pour désinfecter les surfaces de travail et les équipements. Ces substances peuvent également provoquer des irritations respiratoires et cutanées, nécessitant l’usage de gants, de lunettes de protection et de bonnes pratiques de ventilation.
3. Conséquences sur les performances économiques
Les contaminations aéroportées peuvent également avoir des conséquences significatives sur les performances économiques des laboratoires.
En effet, les contaminations aéroportées biologiques peuvent entraîner des retards significatifs dans les projets de recherche, ou fausser les résultats d’analyse en contaminant les échantillons.
Par exemple, une contamination microbienne dans un laboratoire de biotechnologie peut fausser les résultats des cultures cellulaires, nécessitant de recommencer des expériences coûteuses et chronophages. Ou encore dans un laboratoire de contrôle qualité en agro-alimentaire, si une contamination aéroportée contamine les échantillons, cela peut engendrer des risques d’erreur et des retards significatifs sur la production.
Ces perturbations entraînent non seulement des coûts supplémentaires pour les laboratoires, mais aussi une perte de crédibilité et de confiance de la part des clients et partenaires.
En parallèle, les infections du personnel peuvent conduire à des arrêts de travail, réduisant ainsi la productivité et augmentant les dépenses liées à la santé et à la sécurité au travail. Une épidémie de grippe dans un laboratoire peut par exemple entraîner une absence massive de personnel, impactant gravement la productivité.
3. Solution pour lutter contre les risques liés à l’air en laboratoire
Pour prévenir ces risques, il est essentiel de mettre en place des solutions efficaces de ventilation et d’épuration de l’air.
L’épurateur d’air EOLIS Air Manager représente une solution de pointe pour lutter contre les contaminations aéroportées en laboratoire. Conçu pour répondre aux exigences les plus strictes des environnements professionnels et médicaux, ce dispositif d’épuration de l’air est doté d’une filtration ultra-performante grâce à sa technologie avancée pour assurer un air pur et sécurisé.
EOLIS Air Manager est équipé d’un système de filtration en 5 étapes :
- Le préfiltre biocide certifié ISO 18184 : Ce préfiltre offre une première action de filtration sur les microorganismes, réduisant ainsi le risque de contamination dès le premier niveau de filtration.
- Le filtre à charbon actif de très haute densité : Ce filtre agit directement sur les odeurs émanant des produits chimiques, des fumées et des composés organiques volatils (COV), assurant également le confort des manipulateurs en éliminant les odeurs désagréables et potentiellement nocives.
- Le filtre HEPA H13 : Capable de capturer jusqu’à 99,97 % des particules fines, y compris les bactéries et virus, ce filtre est essentiel pour les laboratoires manipulant des agents pathogènes. Il garantit que les particules dangereuses sont retenues et ne se dispersent pas dans l’air ambiant, assurant ainsi un environnement de travail sûr.
- La fonction UV-C germicide : Cette technologie assainit l’air en détruisant les micro-organismes à l’échelle moléculaire. Cette fonction est particulièrement utile dans les laboratoires où des échantillons de maladies infectieuses sont analysés.
- La génération d’Oxygène actif maitrisé (en option): Cette technologie brevetée permet d’assainir l’air et les surfaces en toute sécurité et en seulement 60 minutes. Il permet un accès rapide et sécurisé aux salles de manipulation, sans nécessiter de longues périodes d’inactivité des locaux.
Pour garantir la sécurité du personnel et la fiabilité des résultats en laboratoire, il est indispensable de contrôler la qualité de l’air. Les épurateurs d’air, comme le EOLIS Air Manager, offrent une solution efficace et avancée pour minimiser les risques de contamination aéroportée et améliorer les performances économiques des laboratoires.
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