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Tout savoir sur les particules fines PM2.5 et PM10

Blog Conseils Qualité de l’air

12 mai 2019

Lors d’un pic de pollution de l’air ou le pollution atmosphérique, la circulation des particules fines PM2.5 et PM10 est régulièrement évoquée comme un danger réel pour la santé. Depuis l’extérieur, ces particules se diffusent aussi dans l’air intérieur. Un purificateur d’air, équipé de filtres de qualité médicale comme EOLIS Air Manager de NatéoSanté, sera en mesure de les traiter et de purifier l’air.

Lors des pics de pollution atmosphérique, on parle des particules fines PM2.5 et PM10 mais, de quoi s’agit-il exactement ?

PM signifie « Particulate Matter », particules fines en anglais.
Ces valeurs sont exprimées en microns. C’est à dire que les PM2.5 sont des particules d’un diamètre inférieur à 2.5 microns et les PM10, des particules d’un diamètre inférieur à 10 microns.
Pour rappel, un micron = 0.001 millimètre.

Pourquoi ces particules fines sont-elles dangereuses pour la santé ?

Ces particules sont particulièrement dangereuses pour la santé car elles sont tellement fines qu’elles peuvent aisément pénétrer au plus profond de nos poumons et voies respiratoires. L’inhalation de ce type de particules et de polluants atmosphériques peut causer des maladies telles que les bronchites chroniques et l’asthme, et même conduire à des décès prématurés.

Découvrez les appareils de mesure des particules fines (PM)

L’impact sanitaire des particules fines est difficile à mesurer, cependant, selon un rapport du programme Clean For Europe, elles réduisent l’espérance de vie et sont responsables de 42 000 décès en France chaque année

Quelles sont les valeurs références prises en compte par les autorités ?

On parlera ici en microgrammes/m3 (µg/ m3).
Pour les PM10, la valeur référence est de 30µg/m3.

On distingue ensuite 2 niveaux d’alerte :

– 50 μg/m3 en moyenne sur vingt-quatre heures : les agences de surveillance de la qualité de l’air informent les préfectures ainsi que les médias de la situation.

– 80 μg/m3 : c’est à ce moment-là que certaines mesures sont mises en place (circulation alternée, limitation de la vitesse ou encore récemment, la gratuité des transports en commun en région parisienne).

Concernant les PM2.5, il n’existe aujourd’hui aucune réglementation bien qu’elles soient plus petites et donc plus dangereuses pour la santé que les PM10. L’union européenne a fixé son objectif de qualité à 20μg/m3 en moyenne sur l’année. L’OMS recommande, quant à elle, une valeur de 10 μg/m3.
D’où proviennent majoritairement ces particules fines ?

Il existe 3 sources de pollutions aux particules :

  • Le trafic routier (particules issues de la combustion du diesel) , émettant des oxydes d’azote ( NOx), du monoxyde de carbone et hydrocarbures
  • Du chauffage résidentiel (notamment le bois), qui produit des particules issues de la combustion et des oxydes de souffre.
  • De l’industrie, responsable du tiers des particules présentes dans l’air ( émissions de polluants )

Comment les conditions climatiques ou météorologiques influencent-elles la pollution ?

Comme l’explique Charlotte Songeur, ingénieur d’étude à AirParif, l’agence de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, un épisode de pollution est favorisé par le fait que les journées soient chaudes et les nuits froides. De plus, les conditions météorologiques jouent un rôle crucial dans les épisodes de pollution. Très peu de vent accentue également le phénomène.

« Un pic de pollution est aussi favorisé par un phénomène d’inversion de température (…). Le sol refroidit fortement pendant la nuit tandis que l’atmosphère se réchauffe rapidement avec le soleil. Les polluants, notamment émis le matin par le trafic routier, se trouvent piégés sous un effet de couvercle d’air chaud. Ils ne peuvent plus s’élever et être évacués ».

Charlotte Songeur, ingénieur d’étude à AirParif

Comment mesurer la concentration en PM2.5 en temps réel dans l’air intérieur de votre habitation ou bureau ?

Nous proposons, enfin, un appareil qui permet de mesurer la concentration en PM2.5 dans votre intérieur en temps réel. Cet appareil vous permettra de mesurer en permanence l’efficacité de votre purificateur d’air, de choisir une vitesse de ventilation plus élevée et d’évaluer le niveau d’usure de vos filtres.

En plus de surveiller et mesurer en temps réel les concentrations de particules fines (PM2,5) et ultra-fines (PM1), notre gamme de moniteurs de qualité de l’air intérieur mesurent d’autres polluants tels que le dioxyde de carbone (CO2), les composés organiques volatils (COV) et le formaldéhyde (HCHO).

Découvrir les appareils de mesure Air Coach

Les purificateurs d’air peuvent-ils filtrer les particules fines ?

Ces systèmes permettent de purifier l’air, en réduisant la présence des polluants tems que les poussières, pollens et COV, améliorant ainsi la qualité de l’ai intérieur.

Les purificateurs d’air Natéosanté, sont équipés de filtres de qualité médicale, en capacité de capter et filtrer d’importantes quantités de particules fines sans perdre d’efficacité au fur et a mesure que le filtre se charge, et vous accompagne discrètement pour vous faire respirer un air plus sain au quotidien.
– Nos Filtres HEPA H13 certifiés étanches permettent de filtrer 99,95 % des particules jusqu’à 0.1 microns.
– Nos Filtres ULPA U15 certifiés étanches permettent de filtrer plus de 99,9995 % des particules jusqu’à 0.1 microns.

Plus d’infos sur la différence entre l’HEPA et l’ULPA sur la FAQ dédiée

Nos systèmes de filtrations sont conçus pour filtrer les PM2.5 ainsi que les PM10. Nos purificateurs d’air vous aideront au quotidien en période de pic de pollution et amélioreront indéniablement la qualité de votre air intérieur.

Voir les tests de performance 

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